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Qu’est-il arrivé aux points de récompense en Australie?

Les points de récompense sont en jeu dans cette élection.  La plateforme du NPD demande un plafonnement des frais d’interchange.

Cela peut sembler être une bonne idée en théorie, mais lorsque l’Australie l’a fait, cela a eu une grande incidence notable sur la possibilité des consommateurs à accumuler des points de fidélité en utilisant leurs cartes de crédit. En raison de leurs mesures, les consommateurs australiens n’ont plus accès aux récompenses et avantages dont nous bénéficions au Canada. Nous ne pouvons pas laisser cela se produire ici.

En 2002, la Reserve Bank of Australia (RBA) a imposé un plafonnement des frais d’interchange, ce qui a eu des effets dévastateurs sur les consommateurs et leurs points de fidélité. L’Institut Macdonald-Laurier a constaté que les avantages de ces cartes avaient diminué de 33 % pour les consommateurs. Après que ces changements aient été établis, les frais moyens des cartes de récompense ont augmenté de 40 %, ce qui a eu une incidence directe sur la classe moyenne. Les cartes utilisées par des personnes touchant un revenu plus élevé ont vu leurs frais augmenter de 30 % au cours de la même période. Malheureusement, l’espoir de la RBA que le plafonnement permette aux consommateurs d’économiser ne semble pas s’être produit. Au cours des 14 dernières années, rien n’indique de manière suffisante que les commerçants aient transmis ces économies aux consommateurs.

Pour en savoir plus à ce sujet, cliquez ici pour accéder à notre article sur l’Institut Macdonald-Laurier.

Pire encore, cela ne s’est pas arrêté en 2002. En 2017, l’Australie est allée plus loin et a limité les frais davantage. L’Australian Business Traveller a qualifié cela d’« apocalypse des points ».

Les conséquences inattendues de ces changements seront à l’effet que nous obtiendrons moins de points de récompense, nous paierons des frais plus élevés, et, si l’on se fie à ce qui s’est produit en Australie, il est peu probable que les consommateurs touchent à cet argent.

C’est pourquoi la CRCC est ici. Nous voulons veiller à ce que les consommateurs canadiens soient protégés des conséquences imprévues d’un changement des politiques relatives aux frais d’interchange. Avec votre aide, nous pouvons veiller à ce que les représentants ne changent pas la manière dont nous accumulerons des points, peu importe qui est élu en octobre.

– Andrew Lang,
Directeur général intérimaire, CRCC